13 Sep 2024

Que faire pendant ma flottaison ? 6 exercices à tester

La flottaison en isolation sensorielle est une expérience unique qui vous plonge dans un état de relaxation profonde, loin du stress quotidien et des distractions extérieures. Mais chez Cocon, on entend souvent cette question : « Qu’est-ce que je vais faire pendant une heure ? ». Outre le fait que vous puissiez déconnecter et que l’heure passe étonnement vite, on vous a préparé 6 exercices. Et il y en a pour tous les goûts !

1- Exercices de respiration

La respiration est la base de tout : du fonctionnement de votre corps en oxygénant toutes vos cellules mais aussi en agissant directement sur votre niveau de stress. Tout exercice de détente implique de savoir aborder une respiration lente et profonde. Pour votre propre santé, il est important de savoir la maîtriser et d’y prêter une attention toute particulière.

Nos cabines en isolation sensorielle offrent un lieu propice à la détente, où tous vos sens sont au ralenti, totalement déconnectés de toutes les perturbations extérieures. Cela vous permet de vous recentrer sur vous-même et de vous concentrer pleinement sur votre respiration.

Le système respiratoire est un des rares systèmes du corps à pouvoir agir de manière volontaire mais également automatique, ce qui en fait un levier puissant. Par le biais de son activation volontaire, il permet d’agir sur le système automatique du corps, permettant ainsi de réguler d’autres fonctions automatiques du corps, comme la régulation de la fréquence cardiaque ou la diminution du taux de stress dans le corps par exemple.

Zoom sur la fréquence cardiaque

Dans notre organisme, les fonctions cardiaques et respiratoires sont liées : les variations de la fréquence cardiaque sont influencées par notre respiration. On va parler « d’arythmie sinusale respiratoire » (ASR) : c’est l’augmentation de la fréquence cardiaque lors de l’inspiration et la diminution lors de l’expiration. L’idée lors des exercices de respiration que nous allons proposer est de travailler sur l’amplitude de l’ASR. Plus le delta (la différence) entre les battements en inspiration et les battements en expiration est élevé, plus les bienfaits sur la santé sont nombreux, selon l’INSERM.

En 2023, une étude a prouvé pour la première fois qu’un rythme cardiaque élevé a un effet anxiogène (concept qu’on avait déjà intégré sans qu’il soit prouvé). Cette étude pourrait alors aider à comprendre certaines causes biologiques liées aux troubles anxieux plus présents chez certaines personnes et inciteraient alors à la pratique d’exercices de respiration lente et profonde pour calmer ces états anxiogènes. En fait, certains neurones respiratoires modulent directement l’activité de neurones cardiaques (plus précisément les parasympathiques, du système involontaire), permettant d’avoir un rôle de frein sur le rythme cardiaque.

L’ASR est communément appelée « la cohérence cardiaque ». Elle s’est maintenant transformée en un exercice plus spécifique mais peut se décliner en toutes sortes d’exercices de respiration agissant sur l’ASR.

Mise en pratique

Tentez dans un premier temps l’exercice commun de « cohérence cardiaque ». Adoptez une respiration régulière, profonde et lente en inspirant pendant 5 secondes puis en soufflant pendant 5 secondes, sans pause. Utilisez le ventre en respiration abdominale pour libérer votre diaphragme et créer une véritable amplitude pulmonaire : inspirez en gonflant le ventre comme un ballon et soufflant en rentrant le ventre, comme si vous vouliez l’accompagner sous les côtes, sans forcer.

Notre conseil

C’est un exercice que vous pouvez facilement reproduire à la maison ou au travail. Si vous ne voulez pas compter les secondes dans votre tête, il existe plein de vidéos sur YouTube ou d’applications pour vous guider. L’idéal pour agir de manière optimale sur votre corps est de le pratiquer 3 fois par jour : matin, midi et soir. Essayez déjà de le faire une fois / jour pour commencer et ressentir ses bienfaits sur le long terme !

Vous pouvez bien sûr tenter d’autres exercices de respiration comme la respiration carrée : « inspirer, retenez, soufflez, retenez » de la même durée pour chaque action. Les exercices pratiqués dans le yoga pranayama ont aussi pour but de moduler l’ASR. A vous de tester pour varier ou trouver les exercices de respiration qui vous conviennent le mieux !

2- Autohypnose

L’autohypnose est une forme de méditation en état de conscience modifié. Le fait d’être en isolation sensorielle permet déjà de passer dans un état de relaxation profonde, similaire à celui atteint lors de l’hypnose, qui se trouve à mi-chemin entre l’éveil et le sommeil. Cet état se caractérise par une baisse d’activité des fonctions de notre partie consciente et une augmentation de l’activité des fonctions inconscientes.

On tombe régulièrement dans cet état au cours de la journée sans s’en rendre compte, par exemple lorsque nous effectuons une activité répétitive et que notre esprit s’évade. Ne vous est-il jamais arrivé de « revenir à vous » pendant que vous conduisiez sur l’autoroute ou pendant un footing ?

Les différentes étapes

La première étape est l’auto-induction. L’idée est de se mettre dans un état de relaxation, chose faite lors d’une flottaison en isolation sensorielle dans un cocon, déconnecté du monde pendant une heure ! Cela permet de commencer à lâcher prise et perdre le fil de vos pensées, en atteignant l’état de conscience modifiée. Vous aurez l’impression de dormir sans vraiment dormir, de flotter (c’est le cas de le dire !) dans un état agréable tandis que votre esprit vagabonde.

Astuce : Si vous n’y arrivez pas en étant simplement allongé dans le cocon, voici quelques conseils pour atteindre cet état de conscience modifiée.

  • La fixation = cette technique est très utilisée en yoga. Lumière allumée dans le cocon, fixez un point. Les paupières deviennent lourdes, avec l’envie de les fermer. Résistez quelques secondes puis laissez-vous aller.
  • L’escalier = yeux fermés, visualisez un escalier à descendre avec une rampe, en toute sécurité. Comptez 10 marches et au fur à mesure que vous les descendez, les paupières et le corps sont de plus en plus lourds.
  • La goutte d’eau = yeux fermés ou lumière éteinte, imaginez une fleur et une goutte d’eau dessus. Contemplez la goutte où brille le soleil et visualisez les couleurs qui s’y reflètent.
  • La sensation ou les sens = essayez de retrouver une odeur comme le parfum d’une fleur ou le pain dans une boulangerie ; imaginez un goût comme le chocolat qui fond dans la bouche … Passez d’un sens à l’autre plusieurs fois avant de vous laisser aller.
  • Le refuge = Imaginez votre endroit refuge, où vous êtes en sécurité, que vous aimez, où vous ressentez un état de bien-être et de confort. Ce lieu peut être réel ou imaginaire, il n’appartient qu’à vous. Utilisez vos 5 sens pour en ressentir la sérénité et la plénitude.
  • La respiration = Respirez profondément et lentement, et répétez intérieurement 3 fois le mot « dort ». Respirez à nouveau profondément et lentement puis recommencez, environ 5 fois.

Lorsque vous avez atteint cet état de conscience modifiée, vous aurez l’impression d’être toujours là mais quand vous reviendrez vraiment à vous à la fin de la séance, vous vous direz que vous étiez parti loin finalement…

La deuxième étape est l’auto-suggestion (l’idée est de suggérer à votre cerveau de nouvelles informations) : il faut fixer un objectif à cette séance. L’auto-hypnose peut vous aider pour la gestion des douleurs, la gestion du stress, les troubles du sommeil, préparer un accouchement, améliorer sa confiance en soi ou pour un autre objectif plus spécifique. Définissez un seul objectif simple et réaliste, notamment pour débuter, plutôt qu’un changement de vie ou d’état plus vague. Cet objectif doit être clair et précis, sans ordre ni tournure négative : le cerveau capte l’idée mais pas la négation. Une phrase négative aura l’effet inverse. « Je ne veux pas fumer » mettra dans votre cerveau la simple pensée de fumer.

La troisième étape est la visualisation. En lien avec votre objectif, visualisez des actions du quotidien ou des scènes imaginées mais seulement en visualisant des images positives. Par exemple, si vous souhaitez travailler sur votre manque de confiance en vous au travail, vous pouvez vous fixer l’objectif avec cette phrase clé : « J’ai du talent ». En visualisation, vous pouvez vous imaginer fièrement en poste dans une entreprise, prendre la parole en public avec aisance lors d’une réunion, se voir applaudi par vos collaborateurs lors de la signature d’un contrat …

La durée de la visualisation dépendra de vous : cela peut aller de 5-10 min à 30 min, en fonction de votre lâcher-prise, de votre objectif, des images que vous trouverez en fonction de celui-ci, de votre expérience de l’autohypnose …  Retenez que « si les mots guident l’inconscient, les images le marquent beaucoup plus profondément ».

Notre conseil

Continuez à reproduire cet exercice chez vous. L’idéal est de pouvoir créer un rituel : la régularité et la répétition sont la clé d’un travail profond, agissant sur le long terme, pour obtenir un vrai changement.n prouvé scientifiquement de diminuer le niveau de stress.

3- Scan corporel

Le scan corporel est une forme de méditation en pleine conscience (contrairement à l’auto-hypnose qui se fait en état de conscience modifiée). Il permet d’être à l’écoute de son corps, de prendre conscience de son état physique et de mettre en évidence les zones de tensions (chroniques ou liées au stress par exemple), en analysant objectivement les différentes zones de son corps en profondeur.

L’objectif est de prendre conscience de ces tensions, de leur laisser prendre la place dont elles ont besoin puis d’accepter le relâchement.

Le procédé

  • Trouvez une position confortable où vous pourrez être le plus relâché et naturel possible dans l’eau (mains posées sur le ventre, relevées en position du chandelier …). N’hésitez pas à nous demander conseil avant votre flottaison ! La flottaison apportée par l’eau saturée en sel offrira un espace enveloppant où votre corps ne pourra pas lutter contre les tensions. Le seul ressenti que vous aurez sera interne, il n’y aura même aucun appui ou pression exercée sur votre corps, comme ça serait le cas sur une chaise ou un matelas par exemple. Vous pouvez cependant mettre le coussin sous votre tête si vous sentez déjà trop de tensions dans vos cervicales, quitte à l’enlever plus tard. (voir vidéo tuto)
  • Ensuite, respirez profondément (n’oubliez pas, c’est la base !) et prenez conscience des mouvements du corps via la respiration. Essayez de ressentir des points de contacts physiques que le corps établit avec l’eau, de la position qu’il adopte naturellement dans l’eau.
  • Une fois détendu, vous pouvez commencer le scan. Commencez par le sommet de la tête en descendant zone après zone, un côté après l’autre, pour finir aux orteils (ou faire le chemin inverse). Notez si vous ressentez une sensation agréable ou au contraire inconfortable voire douloureuse ; si vous ressentez de la légèreté ou de la lourdeur ; de la chaleur … Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, l’idée est juste de faire l’état de vos sensations. A chaque sensation, notez également les émotions qui y sont associées (colère, anxiété ou bien-être). Faites une pause et respirez profondément. Imaginez la douleur s’évacuer, la chaleur se diffuser, la respiration l’éliminer. Expirez votre tension et laissez-la aller.
  • Vous n’êtes pas obligé d’être immobile tout au long de l’exercice. Par exemple, cherchez à remuer vos pieds et sentez ce qui se passe dans votre corps : la contraction de certaines zones, l’étirement d’autres, le mouvement qui remonte tout au long de la jambe et modifie l’équilibre du corps. Le moindre mouvement est assez flagrant dans l’eau, comme si vous flottiez dans l’espace ! Cela vous aidera à prendre conscience qu’un simple mouvement peut avoir de grands effets sur tout le corps.
  • Astuce : Vous pouvez également créer une contraction forte d’une zone ou d’un muscle pendant 6 secondes ; cela l’aidera ensuite à mieux se relâcher.  Répétez l’action quelques fois pour optimiser le relâchement d’une zone résistante.

Notre conseil

Vous pouvez reproduire cet exercice chez vous, dans un endroit calme et confortable. Pratiqué de manière régulière, le scan corporel permet de remarquer tout changement ou perturbation dans son corps physique et d’éventuellement en faire un lien avec son état psychique (stress, fatigue, surmenage …).

4- Visualisation et imagerie mentale

On l’appelle communément « visualisation mentale » mais en fait, la visualisation n’est qu’une partie de l’imagerie mentale. La visualisation se limite au domaine du visuel tandis que l’imagerie mentale englobe tous les sens (imaginer le goût d’un aliment ou le son d’une musique par exemple).  

Que vous soyez sportif en quête de performance ou simplement avec un objectif précis en tête, testez l’imagerie mentale ! Elle aide à atteindre ses objectifs, en optimisant les performances, à mieux gérer le stress et à augmenter sa confiance en soi en levant des freins psychologiques. Elle permet d’améliorer sa concentration et mémorisation afin de renforcer ses capacités et ses compétences.

Elle est très utile notamment dans l’apprentissage et l’amélioration d’un geste technique, d’où l’intérêt pour les sportifs en quête d’un « mouvement parfait » ou répétitif : elle est énormément pratiquée par les basketteurs pour travailler leurs lancers-francs par exemple. Une étude a montré que les joueurs qui flottaient en pratiquant la visualisation mentale ont marqué plus de lancers francs que les joueurs qui ne le faisaient pas.

Elle aide aussi à mémoriser un parcours ou une trajectoire (slalom en ski, parcours en trail …). Elle peut être utilisée également pour visualiser un objectif, une réussite, en créant une image mentale du futur, en y intégrant des émotions également.

Le mécanisme

Notre cerveau est une sorte de « disque dur » qui va stocker les pensées réelles et imaginaires. Il perçoit la réalité au travers de nos propres filtres neurologiques, culturels et sociaux mais aussi nos pensées, ressentis et comportements. L’imagerie repose sur le fait que notre cerveau ne fait pas la distinction entre une image réelle et fictive, c’est presque un leurre pour le cerveau. Pour lui, vous avez vraiment vécu cette expérience. Et plus vous allez la vivre mentalement, plus vous allez la considérer comme réelle et l’accepter.  

La visualisation déclenche de véritables réactions physiologiques : elle active la zone du cortex préfrontal, celle qui serait à l’analyse, l’adaptation et à la prise de décision. « Elle consiste à activer des expériences sensorielles et émotionnelles positives et à se conditionner pour atteindre son but en utilisant ses ressources ». Selon les neuropsychologues, visualiser mentalement ses émotions est une aide précieuse pour savoir mieux les gérer. C’est ce qu’on appelle « la visualisation émotionnelle ». Elle aidera pour toutes les situations stressantes face auxquelles la vie peut vous confronter.

Sceptique ? Testez dès maintenant le pouvoir de l’imagerie mentale

Imaginez que vous tenez en main un citron : sentez son contact, son poids, sa texture. Coupez-le puis sentez son odeur. Portez-le à la bouche, sentez sa texture, son goût acidulé … Si vous étiez bien concentré sur l’exercice, vous avez salivé. Parfois, cela fonctionne rien qu’en lisant ces quelques lignes. Votre corps a déclenché une réaction physiologique immédiate rien que d’imaginer le goût acidulé du citron. Imaginer ce fruit vous permettra même parfois de vous replonger dans certains souvenirs ou certaines émotions liées à celui-ci.

Le processus

Tout le monde a la capacité de visualiser mais les techniques sont multiples. Le point commun entre les différentes techniques est de réaliser une action : l’imagerie mentale ne doit pas se contenter d’images fixes. Plus les images créées seront précises, plus vous associerez d’éléments avec, et mieux elles seront intégrées.

  • La visualisation associée (mémorisation et apprentissage) : cette technique convient parfaitement aux athlètes afin de reproduire le mouvement dans leur tête. Le but est de revoir et décortiquer une séquence en détails. Plus les 5 sens seront sollicités et activés pour revivre pleinement la situation, plus l’image sera puissante. Il faut vivre l’action comme si vous y étiez, qu’elle se passe dans le futur ou qu’elle soit déjà passée.
  • L’imagerie motrice (apprentissage ou perfectionnement d’un geste) : cette fois, il faut se concentrer uniquement sur le geste à faire. Voici une autre étude menée sur 60 basketteurs : 20 d’entre eux devaient s’entraîner 20 minutes supplémentaires au lancer franc, 20 ne faisaient rien de spécifique, les 20 derniers travaillaient mentalement le geste. Au final, ceux qui n’ont rien fait, n’ont pas progressé ; ceux ayant travaillé techniquement ont progressé de 25% ; ceux ayant travaillé mentalement ont progressé de 22%… On note l’intérêt de cette pratique, pour compléter l’entraînement ou continuer à progresser lors des phases de récupération ou de blessure par exemple.
  • La visualisation dissociée : c’est le même protocole que la visualisation associée mais au lieu de vivre la scène, il faut l’imaginer comme si elle était projetée sur un écran de cinéma, comme si vous étiez spectateur d’un film. Dans ce cas, ne pas dire « je » si vous avez un dialogue intérieur mais parler à la 3ème personne. C’est l’idéal pour prendre du recul sur une situation stressante ou avant une échéance importante par exemple. S’il y a des pensées parasites ou images négatives, arrêtez le film, rembobinez-le quelques secondes en arrière et recommencez.

Après votre séance, n’hésitez pas à écrire et prendre des notes sur votre ressenti et sur l’expérience vécue : cela permettra d’ancrer l’apprentissage et de reproduire l’expérience lors d’une prochaine visualisation, en intégrant de plus en plus de détails.  

Notre conseil

Voici un protocole pour développer vos 5 sens lors d’une séance d’imagerie mentale. Reconstituez mentalement le cadre visuel extérieur : situez où vous êtes, le temps qu’il fait, qui est avec vous, ce que vous voyez, concentrez-vous sur les couleurs, les bruits, les odeurs. Posez les mains sur vous pour avoir un ressenti. Plus l’entraînement est régulier, plus les images mentales viendront facilement, s’enrichiront et plus les résultats seront marqués et ancrés. Alors, prêt à tester le pouvoir de la visualisation pour atteindre vos objectifs ? Retrouvez le témoignage de Joséphine Pagnier, athlète olympique de saut à ski, qui nous parle de ses séances de visualisation dans un de nos cocons.

5- Aquastretching

Vous n’arrivez pas à lâcher prise dans le cocon ? Allez pas de panique, on laisse le cerveau tranquille et on prend soin de son corps. Testez cette activité ludique à pratiquer pendant votre flottaison ! L’aquastretching est tout simplement le principe de s’étirer dans l’eau : vous allez redécouvrir et adorer les étirements !

Permettant de mêler l’utile à l’agréable, il permet de prévenir des blessures ou récupérer de ses efforts. Le fait de les réaliser dans l’eau permet de retrouver une liberté de mouvements, vous serez surpris ! Les bienfaits sont nombreux et permettent d’améliorer votre souplesse, de mieux gérer votre stress et votre anxiété en augmentant le sentiment de bien-être, d’améliorer votre schéma corporel.

Dans un de nos cocons, le fait de flotter en apesanteur, totalement relâché dans l’eau, entraîne une meilleure détente par rapport à des étirements classique ou même en piscine, car vous n’aurez vraiment aucun effort à fournir ! Cela vous permettra de prendre conscience des tensions de votre corps, de les soulager et de faciliter certains gestes, tout en décomprimant les articulations enraidies.

Exemples d’exercices

Voici quelques mouvements classiques à intégrer lors de votre séance :

  • Anté / rétroversion (ou bascule du bassin) : Serrez les fesses et rentrez le ventre pour étirer le bas de votre colonne (c’est la rétroversion) puis à l’inverse, cherchez à « cambrer » le bas du dos, comme si vous vouliez sortir les fesses ou faire un dos creux. Ces mouvements sont très importants pour travailler la mobilité des derniers étages lombaires et des hanches. Un manque de mobilité peut entraîner des lombalgies, sciatalgies …
  • Les torsions : Gardez une jambe tendue ; l’autre, fléchie, bascule du côté opposée. Tendez les bras pour essayer de toucher chaque côté du cocon afin de vous stabiliser, et tourner la tête du côté opposée à votre jambe pliée, afin de réaliser une torsion complète de votre colonne. Ce mouvement est très important, que ce soit pour vos disques intervertébraux, vos muscles et mêmes vos viscères.
  • La flèche : Garder un bras le long du corps et tendre l’autre, bras collé à l’oreille et tirer le pied du même côté
  • Inclinaisons : Bras et jambes tendues, emmenez-les du même côté, puis de l’autre, comme si vous cherchiez à les rapprocher.
  • La « boule » : Ramenez les 2 genoux sur la poitrine. Celui-là est plus difficile que réalisé hors de l’eau ! Il vous permettra de travailler l’équilibre pour chercher à ne pas basculer d’un côté.
  • Trapèzes : Haussez les épaules, cherchez à les rapprocher des oreilles comme si vous vouliez cacher votre cou. Vous pouvez aussi faire une épaule après l’autre. Ce mouvement aide à relâcher vos trapèzes pour diminuer les tensions dans la nuque et aux épaules. Ensuite, vous pouvez simplement pencher la tête d’un côté, comme si vous vouliez reposer une oreille sur une épaule, puis tractez l’autre épaule en direction de vos pieds, pour sentir l’étirement sur votre trapèze.
  • La position pour pouvoir se gratter entre les omoplates : Placez une main entre les omoplates, coude au-dessus de la tête. L’autre main vient attraper le coude par le haut pour accentuer l’étirement. Et hop, vous pouvez vous gratter !

Le petit truc en plus : Vous pouvez même tester de passer sur le ventre pour faire un cobra. PS : attention de ne pas mettre la tête sous l’eau, au risque que les yeux piquent… beaucoup.

6- Méditation

La méditation est une technique ancestrale pour se recentrer sur le moment présent et sur soi. Combinée à la flottaison en isolation sensorielle, la méditation devient une expérience encore plus profonde et immersive. On aime appeler un cocon de flottaison « la machine à méditer pour les nuls » car l’absence de stimuli extérieurs permet au cerveau de s’apaiser plus rapidement, vous plongeant dans un état de détente profonde, propice à cette pratique.

La méditation va vous aider à rencontrer et vivre vos émotions et non pas à les éviter ou à les ignorer. « Méditer, c’est apprendre à danser sous la pluie » (et pas se mettre à l’abri de la pluie). Ce n’est pas « faire le vide », ou ne penser à rien, comme on pourrait le croire. Elle permet plutôt de prendre le temps de mettre ses idées au clair, d’analyser ses émotions et ses pensées, de prendre le temps de les accepter et de les vivre pleinement. La méditation n’est pas un acte passif, bien au contraire.

Le procédé

  • Concentrez-vous sur votre respiration : Prenez conscience de chaque inspiration et expiration, en laissant votre souffle vous ancrer dans le moment présent. La régularité de votre respiration vous aidera à lâcher prise.
  • Pratiquez la méditation en pleine conscience : Observez sans jugement ce qui se passe en vous. Soyez attentif à vos sensations physiques, comme la sensation de légèreté, les mouvements de l’eau ou les points de contact de votre corps avec l’eau. Notez également les pensées qui passent dans votre esprit, sans les repousser ni vous y attacher. Notez les émotions qui y sont attachées et laissez les sensations prendre l’espace dont elles ont besoin dans votre corps. Laissez la chaleur se diffuser si une boule au ventre ou à la gorge apparaît par exemple.
  • Si vous vous sentez partir sur des pensées parasites, comme la liste de courses par exemple, c’est normal, surtout si vous êtes novice. Ramenez doucement votre attention sur votre respiration et continuez votre méditation.

Comme toutes les autres pratiques, le faire une fois, c’est bien ; le faire de manière régulière, c’est mieux. La méditation vous permettra d’être à l’aise avec vos pensées et vos émotions, de les accepter et les cerner plus facilement au quotidien, et ce de manière durable.

Notre conseil

Et si vous voulez aller plus loin, n’hésitez pas à intégrer les méditations d’Estelle Roux de « Change ta Fusée d’épaule ». Elle saura vous guider avec bienveillance en vous aidant à intégrer cette pratique dans votre quotidien. Et si vous voulez tester, nous organisons en partenariat un atelier méditation chez Cocon en octobre !

Et sinon bien sûr, vous pouvez aussi simplement profiter d’un lieu calme pour dormir, rêver ou découvrir la sensation d’apesanteur procurée par la forte teneur en sel d’Epsom ! Vous l’aurez compris : à chacun son activité favorite pendant sa flottaison. Et rien ne vous empêche de faire autre chose la prochaine fois …

Allez, je réserve ma flottaison pour tester une de ces propositions !


Références :

(1) Cohérence cardiaque – INSERM : https://presse.inserm.fr/canal-detox/la-coherence-cardiaque-une-technique-pour-ameliorer-sa-sante-vraiment

(2) Étude 2023 rythme cardiaque élevé = stress : https://www.nature.com/articles/s41586-023-05748-8

(3) Apprendre l’auto-hypnose : Institut hypnose : https://hypnose-institute.fr/apprendre-lautohypnose/

(4) Scan corporel – Mentor Show : https://mentorshow.com/blog/scan-corporel

(5) Visualisation mentale – La boîte à outils de l’intelligence émotionnelle (2021) : https://www.cairn.info/la-boite-a-outils-de-l-intelligence-emotionnelle–9782100824519-page-72.htm#:~:text=La%20visualisation%20mentale%20constitue%20une,but%2C%20en%20utilisant%20ces%20ressources.

(6) Imagerie et visualisation mentale : https://performanceetcoaching.fr/visualisation-puissance-imagerie-mentale/

(7) Méditation – Christophe André (psychiatre et psychothérapeute, un des premiers à proposer à ses patients de la méditation laïque, lauréat du prix Jean Bernard de la Fondation pour la Recherche Médicale) https://www.christopheandre.com/

(8) Méditation – Estelle Roux – Change ta Fusée d’épaule : https://changetafuseedepaule.blogspot.com/p/a-propos.html